ÉGYPTE : Le hors-saison, « En un mot, inoubliable ! »

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07/03/2023

Partir en croisière durant les mois les moins fréquentés, c’est découvrir une destination plongée autrement, pour Anaïs, monitrice de plongée chez Dune. Cette passionnée de photographie....

...subaquatique énumère pour nous les principaux avantages de ces vacances en petit comité.

« En un mot, inoubliable ! ». Monitrice chez Dune et photographe, Anaïs ne tarit pas d’éloges sur les vacances hors-saison en mer Rouge.

 

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« C’était ma neuvième croisière en Egypte et celle-ci a été la meilleure » résume la jeune femme, qui se réjouit d’une ambiance calme, d’un nombre de plongeurs faible, permettant à la fois des rencontres humaines, mais aussi, évidemment, sous-marines : « L'eau étant plus fraîche, cela permet aux requins marteaux de remonter plus haut qu'à leur habitude vers la surface, et ainsi aux plongeurs de rester plus longtemps à leurs côtés. » Anaïs souligne en outre : « Le froid égyptien de décembre n'est en aucun cas celui de la France : nous avons fait un barbecue sur le sundeck. »


En somme, « Partir quand tout le monde revient, voyager en dehors du rush de la saison, c’est découvrir une destination plongée autrement. » Un plaisir que peuvent se permettre les personnes qui ne sont pas tenues par le calendrier scolaire, et dont on aurait grand tort de se priver : imaginez un bateau à bord duquel des cabines restent disponibles, un dive deck désencombré, un staff calme, souriant et encore plus disponible qu’à l’accoutumée. Imaginez une douce tiédeur, là où d’ordinaire vous seriez accablé par la chaleur. Imaginez encore, des sites de plongée presque rien que pour vous.  Imaginez enfin que cette croisière, vous l’avez décrochée à un tarif défiant toute concurrence !

 

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Un climat estival, mais pas caniculaire


« J’aime partir en Mer Rouge en décembre ou janvier pour plusieurs raisons, illustre Anaïs. Premièrement cela permet de quitter la grisaille de métropole à la période de l’année où la météo est la moins favorable pour les activités extérieures. Même si l’hiver s’est également installé en Egypte, la température de l’eau oscille entre 23 et 26 degrés. Vous ne ressentez jamais une chaleur étouffante sur les bateaux. Il peut faire frais certains jours si le vent souffle, mais le but du voyage n’est pas de bronzer », résume l’intéressée.


Des sites désertés par les plongeurs, propices à la photo sous-marine


Passionnée de photographie sous-marine, notre monitrice expérimentée pense également à celles et ceux qui partagent son hobby favori. Véritable discipline dans la discipline, la réalisation d’images subaquatiques impose des conditions strictes que la foule de certains sites bondés a vite fait d’impacter. Hors-saison, vidéastes et photographes profitent de spots mythiques en toute tranquillité. Ils peuvent prendre le temps nécessaire à obtenir le cadrage parfait, sans être dérangés :

« Imaginez que votre bateau est seul, amarré sur le Thistlegorm. Vous explorez cette épave mondialement connue en petit comité. Pour les photographes, c’est l’occasion de réaliser des clichés uniques sans la pollution des bulles des autres palanquées. Vous pouvez choisir vos cadrages plus facilement. Et enfin, vous n’avez pas à attendre pour réaliser vos clichés. Et vous le savez bien, le temps est précieux en plongée. J’ai eu cette occasion lors d’une croisière organisée la semaine du jour de l’An. Je garde un souvenir inoubliable de cette plongée. » Ajoutons à cela qu’un site moins fréquenté est synonyme de poissons moins stressés ! A fortiori si la quiétude sonore règne. « Sur l'itinéraire BDE, vous n’entendez pas le bruit des semis rigides effectuant le largage des plongeurs sur les faces nord des récifs. » Une aubaine pour la faune, comme pour vos oreilles : le monde du silence redevient effectivement silencieux.  


Une faune nombreuse et des surprises extraordinaires


Autant d’avantages qui permettent à la faune de pleinement reprendre ses droits, pour retourner aux sources des plaisirs de la plongée : l’humain n’a pas colonisé les lieux, il y est seulement invité. Et force est de constater que la mer Rouge sait recevoir dans l’opulence ! « Pendant ma croisière en décembre 2022, nous étions seulement deux embarcations amarrées à Little Brother. Nous nous sommes immergés à deux reprises sur la face sud. Nous étions seuls sous l’eau. Cela a favorisé l'interaction avec les requins renards. Ils étaient moins craintifs, et se sont approchés très près de nous. Nous avons pu les observer environ 15 minutes en cumulant les deux plongées, se souvient Anaïs, qui continue son récit : Les jours suivants à Daedalus, il y avait trois fois moins de bateaux qu’à l’accoutumée. Nous avons fait de belles rencontres. Lors d’une plongée nous avons passé une demi-heure avec sept mantas, un spectacle magique et inoubliable. Nous avons également observé de nombreux requins marteaux, soyeux, longimanus. Pour finir, le dernier jour nous nous sommes rendus sur un spot où vit un dugong. Grâce à la faible fréquentation du site et à l’observation de nos marins, nous avons eu la joie de rencontrer cet animal mythique. Nous étions fous de joie. » Une croisière plongée idéale, en somme, qui permet de cocher l’essentiel des espèces que l’on rêve de croiser dans ce secteur de la mer Rouge, et de pleinement en profiter.


Les prix les plus compétitifs de l’année, et un soutien précieux à l’économie touristique locale


D’aucuns seraient prêts à payer plus cher pour s’assurer de telles conditions de plongée. C’est pourtant l’inverse qui se produit, puisque la période étant moins fréquentée, les compagnies aériennes comme les réceptifs pratiquent des offres préférentielles tout à fait alléchantes... Sans rogner le moins du monde sur la qualité de leurs prestations, bien au contraire : moins de personnes à bord signifie que l’équipage est encore plus disponible pour vous chouchouter, échanger et partager. C’est une immersion en mer Rouge, mais aussi une immersion dans l’Egypte, la vraie ! C’est que les voyageurs friands du hors-saison sont aussi des voyageurs « citoyens » : ils contribuent à « soutenir l’économie locale au moment où elle en a le plus besoin. » « Vous faites vivre non seulement les entreprises du tourisme (agences de voyage, hôtels, restaurants, guides, chauffeurs…) mais aussi l’ensemble de leurs fournisseurs, tout au long de l’année », conclut Anaïs, qui espère vous avoir transmis son goût pour cette façon singulière de voyager !
 

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