Carnet de voyage
Mexique

Elle nous fait le récit de son voyage, en tous points mémorable. Je passe ma vie à écrire, mais curieusement, lorsqu'il s'agit de raconter mon expérience au Mexique, les mots viennent à manquer ! Merveilleux, mémorable, envoûtant... mon vocabulaire ne suffit pas à décrire mon enchantement. Voilà des années que cette destination m'attirait, des mois que je rêvais de ces vacances après une éternité au sec. Selon mes désirs et mes lubies, Emmelyne a patiemment composé un programme à la carte, en tous points idéal : quinze jours sur place, la première semaine à Playa del Carmen, chez Dune Mexico Blue Dream. L'enjeu était d'autant plus important que ce voyage devait satisfaire trois autres voyageurs : mon compagnon et mes parents, dont ce séjour était le cadeau d'anniversaire. Requins bouledogues, Cozumel, cenotes... il est assez incroyable qu'une destination aussi abordable compte autant d'atouts. Naturellement, nous voulions tout voir, tout faire... et nous avons été exaucés.

Le centre

L'organisation du centre est décontractée, très amicale, et pourtant tout se déroule sans accroc. Nos guides ont été incroyables, qu'il s'agisse de Steve (au professionnalisme exemplaire), d'Andrea (intarissable sur les cenotes) ou d'Emilio (si amical que j'ai eu le sentiment de le connaître depuis des lustres). Tous trois ont été merveilleusement prévenants, soucieux de notre sécurité comme de l'environnement sous-marin. De retour au centre, nous étions accueillis par les sourires !

La plongée

Je plongeais pour la première fois dans les Caraïbes. Connaissant l’Égypte, Djibouti, les Maldives, ou encore les Philippines, je craignais d'y trouver moins de vie que lors mes précédents voyages. Pourtant, dès la première immersion à Cozumel, tout était là, dans une eau tiède et parfaitement transparente : tortues, barracudas, murènes, carangues, petite faune rigolote (l'étonnant poisson crapaud splendide), éponges multicolores... nous avons également eu la chance de plonger avec les requins bouledogues. En cette saison, il suffit de 5 minutes de speed boat pour atteindre un spot où on est quasiment certain de les trouver ! L'appréhension des premières minutes cède vite la place à la fascination. Nous avons tant aimé l'aventure que nous y sommes retournés. Ça n'était pas prévu au programme, mais le staff, flexible, a modifié notre planning en toute simplicité. Quant aux cenotes... certains diront qu'elles manquent de poissons. Certes. Mais la transparence de l'eau qui reflète la jungle avoisinante, l'immensité de certaines cavités et la brume de la halocline, dessinent des paysages féeriques qui méritent à eux seuls de faire le déplacement. Enfin, nous avons découvert le petit bourg paisible de Puerto Morelos, où se trouve la très belle épave du C-56, entourée d'immenses carangues et fréquentée par les raies aigle. La plongée récifale qui a suivi était époustouflante par la profusion de poissons.

Playa, la gastronomie...

Quid de l'intervalle de surface ? Playa del Carmen ne dort jamais, ou très peu. Il y a toujours quelque chose à y faire, de jour, comme de nuit. Heureusement, les hôtels sont bien insonorisés. Les touristes du monde entier fourmillent sur l'artère principale, la Quinta Avenida, entre une plongée et une séance de bronzage. Ils font du shopping, dégustent bières et mojitos et grignotent. Oubliez les tortillas de supermarché, le mélange épicé pour guacamole, les fajitas insipides. Tout le long de la Quinta, s'égrainent les propositions gastronomiques locales, toutes plus savoureuses les unes que les autres. Il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses, que l'on aime la viande, le poisson, ou que l'on soit végétarien. Après les ventrées de tacos, de guacamole et de queso fundido picoré sur de succulentes tortillas de maïs bleu, le retour en France est bien tristounet : je cherche encore la saveur des avocats et mon constat est sans appel : ils ne seront jamais aussi bons que là-bas. Pour toutes ces raisons, et parce que je rêve de découvrir davantage de cenotes et de m'immerger avec le fameux poisson voilier, je n'ai qu'une hâte : repartir !

Crédit photo : Chac Mool