Dune Travel : Les bonnes résolutions du plongeur

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22/12/2020

Relèverez-vous le challenge de nos 7 bonnes résolutions spéciales « Plongée » à tenir en 2021 ?

Chaque année, vous manquez d’inspiration pour vos bonnes résolutions ? Vous ne fumez pas (vous avez bien raison), vous ne buvez pas, vous faites déjà suffisamment de sport et êtes un bon samaritain ? C’est bien, mais qu’en est-il, dans le domaine sous-marin ?  

Relèverez-vous le challenge de nos 7 bonnes résolutions spéciales « Plongée » à tenir en 2021 ? 

1/ Faire réviser son matériel 

Sauf exception, nous avons moins plongé cette année, confinement et pandémie obligent. Notre équipement a peut-être souffert de cette inactivité, lui qui n’aime rien tant que servir et être immergé, puis abondamment rincé. Avant de chausser vos palmes, faites réviser vos détendeurs, contrôlez les purges de votre stab, vérifiez l’autonomie de votre ordinateur, le bon fonctionnement de votre étanche. Ainsi, si l’opportunité d’un voyage se présente, pas de mauvaise surprise ! 

2/ Protéger son environnement favori 

Il faut vivre sur une autre planète que la nôtre pour ne pas être conscient des menaces pesant sur l’environnement et le monde marin. Si nous n’avons pas les moyens de nous consacrer corps et âme à la protection des océans, certaines associations ou ONG s’en chargent pour nous, en échange d’une modeste contribution financière. Selon vos sensibilités, vous pouvez par exemple adhérer à Longitude 181, Bloom, Fondation Tara Océan, Greenpeace, ou bien évidemment, à Sea Shepherd. A défaut d’une contribution financière, vous pouvez vous engager à respecter les préceptes de la Charte du plongeur responsable, initiée par Longitude 181. 

3/ Privilégier les organismes écoresponsables 

Chaque client dispose d’un pouvoir magique : son portefeuille. En employant de façon vertueuse les sommes dont il dispose, il soutient les bonnes pratiques, et sanctionne les mauvaises. Si cela se démontre avec l’alimentation et le boum du bio, cela se vérifie également dans les séjours de plongée. A Bali, les cours Ocean Quest dispensé chez Dune Bali permettent très concrètement de contribuer à la propagation du corail !  Plus près de chez nous, à Sanary-sur-mer par exemple, Découverte du vivant permet d’approcher les cétacés de Méditerranée, mais aussi les oiseaux marins, dans un esprit écoresposable, et bien sûr de se sensibiliser à la préservation de leur environnement.  

4/ Utiliser des produits qui polluent moins 

Les crèmes et autres huiles solaires sont un désastre pour les fonds marins. Leurs composés chimiques, l’oxybenzone et l’octinoxate notamment, s’attaquent à la flore comme à la faune et hélas, au corail qu’ils empoisonnent à petit feu, entraînant son blanchiment et son vieillissement prématuré. N’allez pas imaginer que l’eau douce est préservée de ce fléau invisible : au Mexique, la plupart des cenotes proscrivent de se tartiner avec la mise à l’eau, afin de ne pas porter atteinte au subtil équilibre de ce milieu aquatique unique. En 2021, on adopte donc les crèmes solaires bio et non toxiques, et quitte à bien faire, le « savon du plongeur » et autres produits d’une parfaite innocuité pour l’environnement. Y compris en matière d’emballages ! Exit le plastique !  

5/ Parfaire sa culture des espèces sous-marines  

Mieux connaître les animaux, c’est les aimer davantage, et donc, mieux les protéger. Que l’on soit curieux par nature, simplement lassé de ne pas connaître le nom des poissons que l’on a croisés, on parfait ses connaissances en matière de bio sous-marine. Même la plus petite et la plus insignifiante des créatures subaquatiques a des tas d’histoires à raconter. Saurez-vous l’écouter ? 

6/ Passer un niveau 

Perfectionner sa flottabilité, découvrir ce qui se cache plus profond, s’initier aux exigences de la tek, apprendre les gestes qui sauvent en plongée… Se former est fun, et les nouvelles compétences acquises nous ouvrent de nouveaux horizons : certains sites mythiques deviennent accessibles, les plongées durent plus longtemps, on se sent plus à l’aise, on gagne en autonomie… le tout en s’amusant. Que demande le peuple ?  

7/ (bonus) Manger moins, manger mieux, ou plus du tout de poisson 

Les impacts écologiques de la pêche intensive sur les écosystèmes marins ne sont plus à démontrer. Outre les espèces ciblées, dont les « stocks » diminuent de façon drastique au point que le renouvellement des populations n’est plus assuré à défaut d’un nombre suffisant de reproducteurs, les espèces « non ciblées » pâtissent de procédés non sélectifs : en témoignent les images de dauphins noyés, prisonniers des filets ; de requins renards tragiquement exposés sur des étals de poissonniers peu scrupuleux. La pisciculture est quant à elle pointée du doigt depuis une dizaine d’années, pour ses rejets nocifs à l’environnement. Bref, notre appétit tue la mer.  

En 2021, on mange moins mais mieux, on privilégie les circuits courts, le bio, la pêche artisanale. Et si l’on veut être encore plus exemplaire, on tente, pourquoi pas, Le Veggie Challenge ! Qui sait, le poisson que vous ne mangerez pas sera peut-être celui qui égayera votre future plongée !

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