Dune Mexique : Focus sur les fêtes Maya
28/10/2020
Au Mexique, c’est le Dia de los muertos qui galvanise les foules le temps d’une fête des morts aussi joyeuse qu’extravagante.
Dans le monde anglo-saxon, Halloween bat son plein. En Amérique Centrale, et en particulier au Mexique, c’est le Dia de los muertos qui galvanise les foules le temps d’une fête des morts aussi joyeuse qu’extravagante. L’occasion pour Dune de consacrer un petit focus aux fêtes Maya, qui maillent le calendrier.
El Dia de los muertos, à la Toussaint
Des têtes de mort, des costumes colorés, des chants, des danses, des fleurs comme s’il en pleuvait… Outre-Atlantique, dans les Caraïbes, rien ne distingue la Toussaint d’un carnaval enjoué. Institution dans les pays d’Amérique Centrale, et particulièrement au Mexique où il est mondialement réputé, le Dia de los muertos (le 2 novembre) est une fête des morts joyeuse, à l’occasion de laquelle les familles pique-niquent dans les cimetières, décorent et fleurissent les tombes des défunts, allument des loupiotes et des bougies sur les tombes, se costument et festoient de façon assez débridée. Une tradition qui a de quoi surprendre les Européens, où à la Toussaint, un recueillement grave est observé dans les nécropoles.
Pourquoi une telle différence, dans la mesure où les Mexicains sont majoritairement chrétiens ?
Parce qu’ils ont traditionnellement mixé la religion des peuples hispaniques qui les ont colonisés à leurs rites ancestraux, notamment Maya. En résulte un kaléidoscope multicolore, à ne surtout pas manquer lors de votre séjour plongée à Playa del Carmen ! Dans le pays, c’est une véritable institution, faisant l’objet d’un jour férié.
La Semana Santa, à Pâques
Egalement rigoureusement observée, la Semana Santa, à Pâques, « coïncide dans l’ancien calendrier indigène, Huey-Tozoztli au mois où les dieux du maïs, Chicomecoatl et Centeotl étaient adorés (dualité masculine et féminine respectivement) et à qui on offrait des épis de l’année précédente pour les convertir en semences » note Mexique Découverte. C’est sans doute pour cette raison qu’au Mexique, les traditionnels « Judas » brûlés au terme des fêtes de Pâques, sont « convertis en un artisanat spécialement élaborés de roseaux, d’herbe, de papier ou de carton et de peintures variées selon les régions ».
Le Carnaval, en février
Egalement importé par les Hispaniques, le Carnaval coïncide lui aussi avec des célébrations autochtones du calendrier mésoamérindien. S’il n’atteint pas la dimension de celui du Brésil, par exemple, le Carnaval mexicain est aussi un événement somptueux dans la péninsule du Yucatan, en Basse-Californie… même si les deux plus spectaculaires se tiennent à Veracruz et Mazatlan.
Vous l’aurez compris, comme nous, les Mexicains adorent faire la fête. Et, plus que tout, mixer tradition et modernité, à l’occasion de grands événements enjoués, colorés et fédérateurs. Avant de vous envoler, vérifiez le calendrier. S’il comporte une fête, ne manquez pas d’y assister !