Cinq bonnes raisons de partir plonger à Djibouti

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27/09/2021

S'il est difficile d'épingler ce confetti de terre sur le planisphère, l'essayer, c'est l'adopter. Le point sur les principales raisons de booker sans tarder une croisière plongée à Djibouti

Au cœur de la Corne de l'Afrique, la mer Rouge vient à la rencontre de l'océan Indien dans un bouillonnement de vie aquatique. Enserrée quelque part entre l’Erythrée, l’Ethiopie et le Somaliland, la petite République de Djibouti est le point de départ idéal pour découvrir ces merveilles.

 

1/ Les incontournables requins baleines

Certains plongeurs sont prêts à sillonner le globe pour épingler ces géants des mers dans leur carnet. Le plus grand poisson du monde leur donne rendez-vous de novembre à janvier dans la baie de Tadjourah. Chaque année, le zooplancton abonde dans ce goulet minéral, attirant des dizaines de requins baleines qui viennent s'en régaler. Muni de palmes, masque et tuba, le snorkeler peut approcher le placide mastodonte, l'observer se nourrir, ou bien nager à ses côtés tandis qu'il rejoint ses congénères vers la prochaine curée.

 

2/ Les inénarrables Sept Frères

Le détroit de Bab-El-Mandeb confère à la mer Rouge sa jolie taille de guêpe. À cet endroit précis, Djibouti et le Yémen sont si proches qu'ils se tutoient, tout juste séparés par une langue d'eau tiède. Là, le tumultueux archipel des Sept Frères offre aux plongeurs expérimentés un spectacle mémorable. Traversées par de forts courants, ces îles et presqu'îles inhabitées sont le théâtre de défilés quotidiens de bancs compacts de carangues, de thons, de platax, de nuées d'espadons et de barracudas. À un jet de pierre du mouillage, le spot du Jardin japonais permet également aux plus chanceux de s'immerger avec les dauphins tursiops. Certes, le courant secoue, il convient de maîtriser l'art subtil du lancer de parachute et les remontées sur l'annexe, parfois acrobatiques. Mais l'exercice en vaut la chandelle : impossible de se lasser d'une telle abondance de faune marine !

 

3/ Les rencontres étranges, les sites uniques

Djibouti est une destination singulière qui sait réserver des surprises, même aux vacanciers les plus blasés. Carangue à plume, pompaneau lune, seiches en parade amoureuse, et même la rarissime raie-guitare, sont des espèces que l'on peut croiser au hasard d'une plongée le long des récifs du Cecap, de Baie de l’Etoile ou de Sable Blanc. Au fond de Goubet, veillé par une poignée de volcans endormis, le spot légendaire de la Faille attend les amateurs de géologie : ici, le rift est-africain se matérialise, cisaillant la roche, créant un corridor sous-marin qui émerge majestueusement des abysses… Autant de curiosités, et bien d'autres encore, qui pimenteront la croisière et la rendront mémorable.  

 

4/ L'été tout au long de l'année, loin des foules

Ce quatrième point s'adresse aux frileuses et frileux de tout poil : à Djibouti, la température de l'eau ne descend jamais bien en deçà de 27°C. L'air est quant à lui si chaud que cette destination n'est pas plongée durant les mois d'été ! En dépit de ce climat désertique, chaud et aride, d'un soleil omniprésent garantissant un joli teint halé, de ses récifs abondants, ce petit pays demeure une destination touristique de niche. En quête d'un été éternel loin des foules ? Ne cherchez plus.

 

5/ Une terre d'aventure, rude autant que magnifique

Au départ de son fief d’Obock, Henry de Monfreid a immortalisé Djibouti, livrant dans ses livres de fabuleux récits d'aventure dans le golfe d'Aden. Depuis, la destination est devenue une escale mythique pour les marins, ainsi qu'un centre d'aguerrissement au désert pour des milliers de militaires. Aux antipodes des poncifs instagrammables goûtés par le tourisme de masse, ces références démontrent la rudesse de ce petit pays mais aussi sa richesse, qu'il convient d'apprivoiser. Car plutôt qu'austère, Djibouti est authentique, et ne demande qu'à révéler ses beautés : les paysages extraordinaires des lacs Assal et Abbé, ou encore de la forêt du Day, par exemple. Djibouti est aussi une destination gourmande, celles et ceux qui ont dégusté un jus de fruits fraîchement pressés à deux pas du marché peuvent en témoigner, de même que les bienheureux qui ont partagé une injera et des wat dans un des restaurants éthiopiens de la capitale.
À l'instar de l'épaisse fumée de l'encens local, le fohr, qui embrume les rues à la nuit tombée, les charmes de cette destination sont impalpables et enivrants. Ne manquez pas de les découvrir avant de remonter dans l'avion !

Nos voyages plongée
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