Dune Egypte - Interview : Cet automne, une BDE de privilégiés, dans des conditions idéales !
28/10/2020
Témoignage de Thierry, partie en croisière en octobre
Il comptait parmi les premiers plongeurs français à enfin pouvoir repartir au royaume des Pharaons, avec pour destination Dune et sa mythique croisière BDE. Témoignage de Thierry.
Thierry est issu d’une famille, pour ne pas dire d’une dynastie de plongeurs. Son papa possédait la carte de Moniteur National numéro « 49 », tandis que sa fille est une collaboratrice de Dune passionnée par le monde subaquatique. Thierry, quant à lui, ne compte plus ses immersions. « Comme Obélix » il est « tombé dedans quand il était tout petit », « plonge depuis 30 ans en Egypte », tient un magasin de plongée en région parisienne et suspecte son « ADN d’être composé d’une grande part d’eau salée ». à l’instar de bon nombre de plongeurs français, il avait donc hâte de rechausser ses palmes à l’occasion d’un séjour ou d’une croisière à l’étranger.
« J’ai trouvé très compliqué de ne pas pouvoir voyager cet été. Un petit séjour ou une croisière plongée par an, c’est mon rythme, et j’ai beaucoup craint d’en être privé ! » se remémore l’intéressé. Alors, quand sa fille évoque la possibilité de repartir, il accepte sans tarder ! « Elle avait carte blanche dans l’organisation, et je suis particulièrement heureux qu’elle ait choisi l’Egypte, qui est une destination de qualité extraordinaire à un budget particulièrement raisonnable. Dune Red Sea est un centre auquel je suis très attaché, qui organise ses croisières sur de très beaux bateaux. Les plongées de la BDE sont magnifiques, et les Egyptiens un peuple adorable, qu’il ne faut pas laisser tomber ». Autant de feux verts pour un départ planifié en octobre. « Nous avons redouté un revirement de situation jusqu’au bout, mais une fois assis dans l’avion, nous avons exulté ! ».
Une fois arrivé, Thierry décrit « une croisière de privilégiés » : peu de mer, très peu de bateaux sur les sites (4 aux Brothers et sur Elfinstone, 3 sur Daedalus) un staff aux petits soins, et des guides, Fred et Axel, ni plus ni moins « au top ».
Dans une eau atteignant 32°C en surface, Thierry reconnaît avoir, pour la première fois de sa vie, eu chaud durant la plongée. Une chaleur qui n’a pas permis au groupe d’apercevoir les très convoités requins marteaux, partis dans les abysses en quête de plus de fraîcheur. Mais les passagers se sont largement consolés au contact de Longimanus, de gros gris et même de renards !
Quid des conditions sanitaires ? Interroge-t-on. « Nous avions tous des tests de moins de 72h et étions donc tous négatifs, relate Thierry. Mais nous sommes restés prudents. Le staff a assuré sa mission avec responsabilité et professionnalisme. L’équipage était masqué, portait des gants lorsqu’il manipulait le matériel, cuisinait ou servait à l’assiette. Mais ça n’était ni pesant, ni anxiogène. D’autant que nous passions l’essentiel de notre temps dehors et couchés vers 21h après des journées intenses ! ».